Kaizoku Chronicles -de Kami et Niji-

Voilà... Je ne suis pas la seule à écrire cette fan fiction, on est deux...Kami (anciennement Aka-chan) et moi, Niji (ancienne Yume).
Donc, c'est une fan fiction regroupant en major partie One Piece, Pirates des Caraïbes, mais aussi Get Backers, Mär, Naruto, enfin, un peu de tout.

je vous laisse découvrir le premier chapitre.
---> le blog de la fan fiction http://kaizokuchronicles.skyblog.com



Notre histoire commence sur une petite île de East Blue, en 1522.


Zoro grogna, débouchant une bouteille de rhum bon marché, tort boyaux impitoyable, qui le réchaufferait sûrement, étant donné qu'il n'y avait dans cette ville aucune maison de plaisir digne de ce nom.
Seul sur la plage opposé où il avait amaré sa barque, il pesta contre cette ville où aucun chasseur de pirate ne pouvait faire affaire –et non, par fierté mal placée contre son maudit sens de l'orientation ou plutôt son absence...-
Il ouvrit son sac et y attrapa son casse croûte, un morceau de pain dur avec une tranche de cochonerie au rabais. Il y mordit à pleine dents en tournant la tête vers le rocher qui surplombait l'océan énervé, sur sa droite. Il crut ne rien y voir de plus qu'un gros cailloux (Zoro et sa conception de la nature -_-'') mais, alors qu'il reportait son attention sur la brique de ciment que quelqu'un avait osé apeller un jour « pain », il se rendit compte, qu'en haut du rocher, une silhouette s'y tenait, avec une chevelure de jais noires, longue et bouclé, comme on en voyait pas dans cette partie du monde. De loin, il distingua des habits de pirate d'époque. A la mode Caraïbes, quoi. Cette silhouette dégageait une aura de fierté et d'arrogance hors du commun. Mais, aussi paradoxalement qu'on puisse le penser, la silhouette fit un mouvement que ne font que les désespérés et les cinglés. La silhouette bascula de son plein gré dans le vide. Les manches bouffantes de sa chemise voletèrent au vent glacé, et elle plongea dans les vagues déchainés, comme si ces adolescentes des mers faisaient leur crises juste pour elle.
Le cerveau de Zoro n'eut pas le temps de suivre le corps de l'épéiste qui avait déjà plonger pour rejoindre l'endroit où elle était tombée. Il ne voulait en aucun cas avoir une morte sur la conscience. A la force de ses bras musclés, il atteint sans trop de mal, malgré la violence de l'étendu bleu, l'endroit où la dépressive était sencée être. Il prit son inspiration, et plongea, ouvrant les yeux, laissant l'eau salée lui brûler les pupilles.
-Gloutain de gloupde ! (Note de la traductrice : Putain de merde)
Il vit, plus loin, plus profond, la femme à la chemise blanche. On aurait dit un fantôme. Une tristesse infinie se mélangeait à un orgueuil sans commun. Il gifla encore quelque fois l'eau glacée, et put atteindre la femme. Il la mit sous un bras, et remonta à la surface à une vitesse digne des meilleurs ninjas. Quand il put enfin respirer, il aspira une longue bouffée d'air frais, haletant, et jeta un coup d'œil à la femme. Elle semblait morte. Il lui tapota les joues. Elle tourna un peu la tête. Voyant que la technique marchait, Zoro lui foutut une claque magistrale. Elle ouvrit deux yeux d'un bleu turquoise éclatant, et protesta en jurant dans une langue au sonorité chantante que Zoro ne comprit pas. Il lui lança un regard à la tueur qu'elle supporta très bien, pire, la fit sourire ironiquement. Il leva les yeux aux ciel, et se mit à nager vers la rive. Elle ne l'aidait pas du tout, et prenait un plaisir non dissimulé à lui compliquer la tache.
Sur le sable, Zoro se releva, et alla se planter devant la femme, menaçant. Et, grande surprise, il la dépassait d'au moins trente bon centimètres ! Même si elle devait être un peu plus agé que lui.
Elle fronça des sourcils dessinés en ailes d'oiseau, et cracha :
-Je ne suis pas morte.
-Non, de rien, c'était naturel, grogna l'épéiste, récupérant les sabres qu'ils avaient quittés pour la baignade.
-Tss.
Elle se vérifia. Une épée occidentale accrochée à sa ceinture, un jô d'acajou dans le dos, des tentôs et des pistolets un peu partout.
-Tu m'étonnes que j'ai eu du mal à te remonter ! Tu pouvais pas te débarasser de cette marmaille avant de crever ?
-ta gueule, Marimo*. (*Algue verte)
-QUOI ?
Elle ne l'écoutait déjà plus, et regarda avec un effroi désespéré sa main. Elle soupira de soulagement quand elle y vit un anneau d'or qui ne s'était pas perdu dans la mer.
Zoro s'assit et regarda la femme. Petite, avec des cheveux noirs parsemé de mèche blondes, avec des boucles anglaises lui tombant dans les reins. Des yeux bleus si expressifs que Zoro, même s'il s'en contrefoutait, savait qu'elle était triste à en mourir (c'est le cas de le dire, me direz vous). Une bouche moqueuse, encore pleine de mot de détermination et d'arrogance. Sa chemise bouffante, son corset noire, son pantalon brun et ses bottes à revers. Son bandana bariolé. Une pirate des Caraïbes, à tout les coups.
-Ton nom ?
-En quoi cela te concerne t-il, marimo-san ?
-Ne m'apelle pas comme ça, hurla le bretteur, déjà excédé. Je t'ai sauvé, tu pourrais montrer un peu de reconaissance, même si ce n'est pas sincère, merde !
-Je voulais mourir, tu m'en as empéché. Ca devait pas être le bon moment.
-Faut croire que non, soupira Zoro. Alors, sale naine ?
-Parle moi meilleur, géant vert ! Je vais te le dire, mon nom, même si je crains que tu ne sois pas digne de l'apprendre, hinhin...
-Tu t'y crois vraiment...
-Ludivine Norrington, Ex-Capitaine NightWish.
-Hein ?
Zoro l'observa. Maintenant qu'elle le dit, c'est vrai qu'elle correspondait à cette légende vivante. Cette pirate française qui a survécu sur Grand Line.
-Oh.
-Surpris ? Honoré ? Charmé ?
-Non, pas du tout. Moi, c'est Roronoa Zoro.
-Connaît pas...
-ce qui est bien, c'est que je te hais d'avance, sale naine.
-je te retourne le compliment, marimo-san.
-Alors...-Zoro s'allongea et regarda les étoiles- Pourquoi tu voulais te tuer ?
-Ca ne te regarda en aucun point, mon vieux.
-Je suis sûrement plus jeune que toi. Mais je t'ai sauvé, je te rappelle. Alors, dis moi...C'est la moindre des choses. Jack Sparrow ne t'a pas apprit la politesse ?
-J'crois pas que je pouvais compter sur lui. On va juste dire que...Je n'ai même plus foi en mes rêves. Et que je ne vis que dans mon passé. L'avenir me semble si noir que je n'ai pas le courage de l'affronter.
-Ah, bah ! Elle est courageuse, la Night Wish !
-J'temmerde...
Ludivine fit un geste pour lui faire comprendre qu'elle partait. Il lui ordonna :
-Tu restes ici.
-Tu veux me violer dans mon someil ?
-Non, je ne prends que les premiers choix, à ton âge, t'es déjà périmé. –Il ne vit heuresement pas la pirate lui faire un bras d'honneur en grommelant « Périmé, mon cul »- Non, mais, maintenant, je suis impliqué dans ton délire dépressif post-maladif, et j'aurais ta mort sur ma conscience. Très peu pour moi. Je garde un œil sur toi jusqu'à ce que je trouve un centre psychiatrique qui voudrait bien de ta vieille carcasse.
-Tu es trop bon...
Zoro et ludivine n'avait pour l'autre aucune attirance, soyons clair là dessus. Mais pourtant, Ludivine resta, comprenant que peut être elle réussirait à éclaicir son avenir. Elle s'endormit difficilement, et pour couronner le tout, comble de l'ironie son passé se reviva dans son sommeil mouvementé.