Slytherin and Gryffindor -Niji-

Bonjour Bonjour ! Vous êtes dans le cerveau d'une libellule gay ^-^
(Jiminy : -.-" vous avez le droit de vous casser en hurlant votre mère)
Cette section sera celle de la fanfiction que j'écris en parallèle des Kaizoku's, mais qui n'a strictement -mais alors strictement- rien à voir.
C'est une fan fiction d'Harry Potter.
Je vous préviens qu'il faut mieux avoir lu le dernier tome "Harry Potter et les Reliques de la mort" pour comprendre et ne pas être géné dans les spoilers.
Que dire...
Les personnages principaux seront Sirius Black, James potter, Remus Lupin, Peter Pettigrow, Severus Snape -et oui, vous l'aurez compris, ça se passe à l'époque des Marauders-.
Donc, j'utiliserais les noms anglais donc
Gryffondor : Gryffindor
Serpentard : Slytherin
Poufsouffle : Hufflepuff
Serdaigle : Ravenclaw
Severus Rogue : Severus Snape
Argus Rusard : Argus Filch
Miss Teigne : Miss Noris
Vala ...

J'éditerais pour mettre le premier chapitre, là, je n'ai pas le temps ^-^
JANE !

yatta une fan fiction from am niji !!
que je vais encore devoir lire parce qu'elle va etre bien !! (je te met la pression la hein ?)
avec hate que tu poste le premier chap !!

maintenant qu'elle a mal au dos elle aura tout le temps d'écrire sa Fan fic !! bravo a Baka pour l'avance :)grace a toi on l'aura plus tot

Ah, c'est malin, Shadow-kun ... ^.^

bon, vu que je suis gentille, je le met quand même ce chapitre, mais attendez pas la suite avant une ou deux bonnes semaines !

italique : français (ils sont censé parler anglais)

Désolée, ce n'est plus la bonne version ...Descendre plus bas pour plus d'infos...

Chapter 1





-Tu es sûre que c’est bien ici, Isil ?demanda Madame Gaëlle Amory à sa fille. Il est déjà 11h40, le train part dans 20 minutes.
Le 1er septembre 1971, à la gare de King Cross, à Londres, deux françaises se hâtaient sur les quais. La femme d’une quarantaine d’année, petite et dodue, avec de long cheveux blond cherchait des yeux la voie 9 ¾. La plus jeune, une petite fille de onze ans, petite et élancée, vêtue d’un jean large et d’un tee shirt blanc avec un peace and love coloré dessus un peu décolleté qui laissait apparaître le début de poitrine qui c’était développé pendant ces vacances, des yeux noisettes rouges étincelants un peu relevé dans les coins, la peau hâlée de ses vacances dans le sud, des cheveux épais et brillants châtains clairs avec des mèches foncées et claires qui lui tombaient en cascade sur les épaules poussait un énorme chariot bien trop lourd pour elle, avec une grosse malle, un petit sac en baudoulière posé dessus, et une cage avec un grand Duc aux plumes dorées.
-Il n’existe aucune voie 9 ¾, Isil ! Se lamenta sa mère.
Isil soupira. Elle ne savait rien de ce monde où on l’envoyait. Elle avait apprit un mois auparavant qu’elle était une sorcière. Une belle lettre calligraphiée l’a prévenait des manuels à acheter, et de se trouver sur la voie 9 ¾ le 1er septembre.
Sa mère et elle avaient donc quitté leur Bretagne pour venir à Londres. Mais maintenant, Isil n’y croyait plus. Elle allait rater le –quel était le nom déjà ? Ah oui- Poudlard Express, et devoir aller au minuscule collège moldu –nom des non sorciers- de son village.
Son hibou, baptisé Gil-Galad commençait à s’impatienter et huhulait à tout va, les deux françaises s’attirant des regards courroucés des autres voyageurs.
-Ah ! Isil !s’excita sa mère. Plus que 15 minutes !! Tu ne peux pas te permette de rater le Poudlard Express !
Une main se posa sur l’épaule d’Isil. Un garçon de son âge, aux cheveux châtain, comme elle, épais et doux, et aux yeux aux reflets dorés, lui sourit doucement en lui murmurant :
-Tu ne sais pas comment faire pour aller sur le quai 9 ¾ ?
Isil hocha la tête, et fronça les sourcils encore plus qu’ils ne l’étaient d’habitude, en une mimique mi-amusée, mi-gênée.
-Il suffit de passer à travers le mur entre les voies 9 et 10. Mais les moldus ne peuvent pas y aller, donc, je ne sais pas si ta mère…Euh, Madame, êtes vous une…euh, enfin…il s’embrouilla, gêné, ne voulant pas faire de gaffe.
Gabrielle Amory rigola.
-Je suis une « moldue » mon garçon, dit-elle dans un anglais très teinté de français. Bon, Isil. Je te vois à Noël, ma chérie. N’oublie pas d’envoyer des lettres à tes frères et sœurs ! Je vais avoir du boulot sans toi !
Isil grommela quelque chose d’étouffé par l’étreinte passionné de sa mère. Elle lui planta un bisou sur la joue, puis se retourna et cria au garçon aux yeux dorés qui allait disparaître :
-Attends moi !
Il se retourna, et l’attendit. Elle courut vers lui, et essoufflée, lui demanda :
-T’es sûr qu’il faut juste passer ?
-Oui. Mon père me l’a dit. On le fait ensemble ?
-Mmh. Oui. Oups, euh oui.
-Tu es française ?
-Oui. De Bretagne. Je suis Isil Amory.
-Remus Lupin. Enchanté.
Elle lui attrapa la main, et, sous le regard surpris et gêné de l’autre, se justifia :
-j’ai peur que ça marche pas. T’as l’air plus sûr que moi, donc, je prends pas de risque.
Il acquiesce, et se mit à courir, entraînant Isil et son chariot. Elle vit le mur se rapprocher dangereusement, et poussa un petit cri, de peur de prendre le mur de plein fouet. Mais elle le traversa comme un mur d’air, et se retrouva sur un quai bruyant, où une locomotive rouge indiquant « Poudlard Express » sifflait déjà.
Elle lâcha la main du garçon.
-Merci Remus.
-De rien, Amory.
-Mon prénom, c’est Isil.
-Oui, mais, on m’a toujours dit que c’était plus poli d’appeller ses camarades par leur noms de famille.
-C’est typique anglais ça. En France, on utilise le prénom. C’est plus sympa.
-Bon, bah, à plus tard, alors. Amory.
-Isil.
-Isil, sourit-il, en se mêlant à la foule.
La jeune fille chercha une entrée, mit son vieux sac détendu en bandoulière, prit la cage de Gil-Galad dans une main et essaya de soulever sa malle de l’autre. Impossible. Trop lourd.[/center]
-Et merde…
-Une française !
Isil se retrouva nez à nez avec un garçon beaucoup plus grand qu’elle, même s’il devait avoir le même âge. Il avait de longs cheveux d’un brun chaud attaché en catogan, et des yeux rieurs, gris délavé. Il semblait très détendu et charmeur.
-Tu veux de l’aide ?
-‘Pas de refus, grommela Isil dont la cage commençait à glisser des mains.
Le garçon attrapa la malle, et la monta dans le train, Isil à ses talons.
-‘M’appelle Sirius. Sirius Black. Et toi ?
-Isil Amory.
-Tu viens d’une famille de sorcier ?demanda t-il tout en cherchant un wagon de libre.
-Nan. Que des moldus, je suis la première à être sorcière.
-mmh.
Sirius poussa la porte d’un compartiment où seulement un garçon aux cheveux noirs et gras, qui lui tombaient sur la figure, aux yeux d’un noir de cendre et au teint pâle était assis. Il mit la malle dans le filet à bagage, et Isil y glissa sa cage. Elle se retourna vers Sirius et fronça les sourcils :
-Tu fais parti de ceux qui se pensent meilleurs parce qu’ils viennent d’une famille de sorcier et qui méprisent les nés-moldus ?
Sirius ouvrit les yeux bien grand, et resta bouche bée le temps que l’information monte au cerveau. Une gamine qu’il dépassait d’une bonne tête lui parlait déjà sur ce ton. Il explosa enfin de rire. L’autre garçon aux yeux noirs haussa un sourcil, puis retourna dans la contemplation du quai.
-Nan, ne t’inquiètes pas, Amory. Je n’ai aucun a priori sur ça. Ma famille si, mais pas moi.
Isil lui fit un grand sourire en lui ébouriffant les cheveux.
-A la bonne heure. Très bien.
Elle alla s’asseoir face au garçon, et adressa un petit signe de main à Sirius qui sortait du compartiment.
Le train démarra quand une fillette rousse vint s’asseoir près du garçon, le visage barbouillé de larme. Le garçon prit la parole, d’une voix assurée mais où on décelait une nuance d’inquiétude :
-Lily ? C’est à cause de Pétunia ?
-Oui. Elle me déteste parce qu’on a lu sa lettre ?
-C’est pas si grave.
-Pas si grave ? C’est ma sœur ! Tu es bien fils unique, ça se voit.
Isil les observait à tour de rôle. Amis de longue date ?
Lily releva la tête et sembla enfin voir Isil, gênée de s’être plaint devant une inconnue, elle baissa les yeux. Isil lui prit la main :
-Hé, Lily, c’est ça ? Ca va aller ?
Lily lui lança un regard plein de remerciement avec de magnifiques yeux verts étincelants.
-Oui. Merci, heu…
-Isil.
Le garçon lui adressa enfin la parole, plongeant quelques secondes ses yeux noirs corbeaux dans ceux noisettes incondescants d’Isil.
-Tu es française ?
-Oui.
-Pourquoi t’es pas à Beaux Bâtons, alors ?
-Beaux Bâtons ?demanda Lily. C’est quoi Severus ?
-L’académie de magie pour fille française.
Isil fronça les sourcils. Severus semblait un peu suspicieux et antipathique, même si on décelait en lui un bon fond.
-On m’a envoyé un courrier pour Poudlard.
-T’es de parent moldu, Isil ?
-Oui, Lily. Et toi ?
-Pareil. Première sorcière de la famille. Et Severus –Severus Snape- est de sang mêlé. Père moldu, mère sorcière.
-Mmmh.
Severus lui lança un regard en biais avant de se tourner vers la porte. Sirius et un garçon aux cheveux noirs en bataille et aux lunettes carrées s’assirent dans le compartiment en s’excusant « Plus aucune place ».
Severus oublia complètement la française, et se tourna vers Lily :
-Enfin, on y est ! Bientôt à Poudlard, Lily ! On attend ça depuis longtemps !
-C’est vrai, Sev’. J’ai hâte …
-Le mieux, c’est d’être à Slytherin, continua t-il d’un air connaisseur.
-Pfuuu…se moqua le garçon aux cheveux en bataille. Slytherin, c’est pour les mauvais sorcier et les roublards. Le mieux, c’est Gryffindor ! Pour les courageux.
-C’est sûr que ça pête plus, commenta Isil, qui s’attitra un grand sourire du binoclard.
-Toute ma famille est à Slytherin, grommela Sirius, comme gêné.
-Et moi qui pensais que tu étais quelqu’un de bien, s’exclamai le binoclard.
-Je ferais peut être exception à la règle, sourit Sirius, avant de lancer sourire-charmeur-de-sa-panoplie-numéro-2 à Isil, qui fit semblant de glousser en exagérant sa mimique pour la rendre ridicule.
-Mouais…grogna Severus. C’est si vous préférez les biceps à l’intellect.
-et comme tu n’as aucun des deux, tu fais comment ?demanda le binoclard.
Severus le fusilla du regard. Sirius explosa d’un rire tonitruant, et Isil se mordit le poing pour ne pas rigoler nerveusement aussi. Severus lui envoya un regard si-mes-yeux-pouvaient-tuer-tu-serais-morte-et-enterrée. Mais Isil y décela un peu de tristesse et de déception.
Lily se leva.
-Viens Sev’, on change de wagon.
-OOOOH…s’exclamèrent en cœur Sirius et l’autre.
Isil adressa un petit signe à Lily.
-A plus, Isil, sourit-elle.
-Ouais, à plus, Lily. Toi aussi, Sev’.
Regard meurtrier.
-A plus, Servilo !se moqua Sirius.
-On se voit bientôt, Snivillus…continua l’autre.
La porte se referma avec force.
-Vous vous faites un ennemi direct, remarqua Isil, moitié amusée, moitié blasée.
-bah, ce sera un Slytherin, pas grave…Moi, c’est James. James Potter.
-Salut, James.
-Isil ! C’est beau le coin de France où t’habites ?
-pas mal, pourquoi ?
-c’est comment ? Je n’ai jamais visité la France !
-C’est…euh, vert. Il pleut souvent. C’est à côté de la mer.
-T’habites une maison ?
-Avec mes deux petits frères et trois petites sœurs.
-Tout ça !
-Et oui…Ma mère est femme au foyer pour s’en occuper.
-Ton père, il bosse dans quoi ?
Elle se renfrogna.
-Chais pas. Je ne le vois presque jamais.
Sirius et James changèrent de sujet, voyant la mauvaise humeur de la fille pointer le bout de son nez.
-Tu parles français alors ?
-Oui, James. Jusqu’à nouvel ordre, c’est la langue utilisée en France.
-Maiiiiis ! Je veux dire, dis nous un truc, en Français.
-Pourquoi ?
-C’est classe, le Français. Ca fait romantique.
-Vous voulez quoi, bande de romantique à la manque ?
-« Tes yeux sont magnifiques »
- Tes yeux sont magnifiques… répéta t-elle en souriant puis explosant de rire en voyant l’air béat des deux préados.
-Faudra que tu m’en notes, la supplia Sirius. Ca fera classe dans ma bouche !
-Tu me parleras encore, même si je suis à Slytherin ?demanda Isil d’un air taquin.
Sirius et James firent la moue.
-Mouais. Mais de toute façon, ça se voit que t’es pas une Slytherin. T’es trop humaine pour ça. Pas comme l’autre déchet de tout à l’heure. Tout ce que tu veux qu’il ira chez les reptiles, le Servi.
Isil ne voulait pas spécialement entendre de nouvelles insultes sur Severus, elle se leva, s’excusa et fit un pas pour sortir du compartiment.
Sirius lui attrapa le tee shirt.
-Tu vas où, Isil ?
-Cherchez un garçon qui m’a aidé tout à l’heure. Remus qu’il s’appelle.
-Ok. Tu reviens après ?
-Mmmh. Ouaip !
Isil arpenta les wagons, et trouva enfin Remus, seul dans un petit wagon, la tête dans un bouquin.
Elle s’installa à côté de lui et lui prit le livre des mains pour observer la couverture.
-« Aide à la vie quotidienne des Loup-garou », hé baaah, je ne pensais pas qu’on aurait un loup-garou au collège.
Remus blêmit. Il lui arracha le livre et lui jeta un regard assassin et apeuré qu’elle ne releva pas.
-Va falloir que je te trouve des bonnes excuses les jours de pleine lune. Chez moi, en France, il y a des trucs de grand-mère, comme ça. Je pourrais demander à ma mère de me donner des astuces.
Remus la regarda, suspicieux.
-Je…ne te fais pas peur ?
-T’aurais aimé, hein ?dit-elle dans un sourire goguenard. J’ai peur de personne moi.
-Prétentieuse.
Elle éclata de rire.
-Sauf de me faire insulter par des gens que je trouve sympathique.
Il se détendit, et reprit son livre, la questionnant sur sa vie. Elle répondit volontiers, et discuta une bonne heure avec lui. Il était très doux, prévenant, et protecteur. Elle lui faussa compagnie quand elle vit Lily rentrer dans un compartiment non loin.
La rousse venait d’entrer dans le compartiment, Isil se plaça derrière et lui plaça les mains sur les yeux.
-C’est qui ?
-Isil ! s’exclama la jeune femme, visiblement ravie. Tu es revenue.
Severus se tassa sur son siège.
-T’en a eu marre des deux abrutis, Amory ?
-Oh, ils ont commencé à parler d’harcèlements sexuels, j’ai préféré les laisser seul. Non, non, je blague, dit-elle précipitamment en voyant l’air choqué de Lily. Je voulais changer d’air.
Elle s’assit en face de Severus pour la deuxième fois de la journée. Se tournant vers Lily, elle la questionna :
-Tu connais Mr Stoïque depuis longtemps ?
-C’est qui Mr Stoïque ?grogna Severus.
-A ton avis ?dit-elle dans un grand sourire abruti. (à la Luffy)
Lily gloussa :
-Depuis l’an dernier. Severus m’a prévenue que j’étais sorcière. On habite dans la même ville.
-La chance…soupira Isil. Tu connais quelqu’un. Moi je suis seule…
-Mais nan. Tu nous as, nous !
-Ne m’inclues pas dans le « nous », Lily.
-Merci, Sev’, je savais que je pourrais compter sur ton amitié.
-M’apelle pas Sev’ ! Pour toi, ce sera Snape !
-Oh ! Monsieur le Maréchal nous fait une crise de zèle ! Trés bien, Mr Snappy !
-AMORY !
-Oh, t’es pas drôle, Snape.
Isil eut une moue boudeuse et se tourna vers Lily pour complimenter ses yeux et répondre aux questions sur la drôle de couleur des siens.
Severus la regarda avec étonnement. Elle. Isil Amory. Elle s’était pas moqué méchamment de lui. Elle essayait de rigoler. Ca faisait bizare. Normalement, il y avait que Lily qui l’acceptait.
Il se détendit, et participa un peu plus activement à la conversation.
Trois heures après, quand Isil rejoignit son wagon elle avait deux nouveaux amis. Lily, une meilleure amie "coup de foudre" et Severus. Avec Severus, c’était une amitié cachée, génée. Ils s’insultaient, se taquinaient mais rien n’était méchant ou fait pour blesser. Severus la regarda partir et soupira légèrement. Lily eut un éclair dans ses yeux verts, elle sourit tendrement :
-Mignonne, Isil, hein ?
-Oui, c’est sûr, heu, NON ! Amory est tout sauf humaine, heuuu…
Lily se mit à chantonner, ravie :
-Severus est amoureux ! Sev’ est…
-Tais toi donc !
Il se renfrogna et regarda pas la vitre. Mais un petit sourire s’étira sur ses lèvres.
Lily gémit :
-Sev’, tu boudes ?
-On voit Poudlard…


Voilà, c'est le début...Normalement, c'est un fic assez "noire" tout en étant humoristique, mais pour l'instant, ce sera assez insouciants...
JANE
ENJOY IT !

KYAAAAAA il est bien je sens qu'une fois de plus je vais bien aimer ta fic !^^
o sirius tes yeuxw sont magnifiques ...
hate d'avoir la suite !!

waow quelle intelligence
je sens que je vais aodrer ta fic !!!!

bien sur la nouvelle version nous interesse ! met la stp !!

Oki, avec plaisir...Dès qu'il sera écrit ! =)
Donc je pense que vous l'aurez d'ici ce week end !

Ze Queen of the Virus Debilitus vous salue !

Ouaaaaaaaaaaaaaaaaaa elle est crooooooooooooo crooooooooooooo biennnnnnnnnnnnnnnnn t trop forte nijiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !!!!!!!!!!!!!!

comme quoi ta soeur est pas si bete -hum hum- que ça désoé ca me grattait la gorge ^^"

Les paroles en Italique sont soi des lettres, soit du français...a la fin, c'est que ce sont les pensées de quelqu'un d'autres...
Enjoy


Slytherin and Gryffindor
1
The Beginning




[The day of the first september 1971]
[Yael Naïm-New soul]

http://fr.youtube.com/watch?v=-YUxbDEPFiM

Le 1er septembre était, pour toute personne normalement constituée entre 6 et 18 ans, une source d’ennuis majeurs… Déjà, c’était la fin du mois d’août. Le mois d’août, ça fait penser à soleil, fruits d’été, piscine, mer, jeux… Et surtout vacances…Le mois de septembre, ça fait plutôt penser à pluie, automne, grisaille et surtout…Surtout. Rentrée scolaire.
Soyons clair… Après tout, certaines personnes adorent la rentrée scolaire. Cela signifie aussi retrouvailles entre amis. Et certains sont en soif d’apprendre…Et d’autres…
Tout simplement…
Curieux…
Curieux était un euphémisme bien étrange pour désigner ce que je ressentais en cette rentrée scolaire, de ma onzième année sur cette terre. Onzième pile poil, d’ailleurs, je suis née le 1er Septembre. Super…Le jour où un bon quart de la terre grince des dents parce que les vacances d’été sont finie. Mais bon… Je ne fais pas partie de cette partie là, cette fois ci. Si j’avais du aller au collège de la ville la plus proche de mon village, j’aurais trainé des pieds et je serais sûrement déjà entrain de me demander comment fuguer le plus facilement…Mais là, je ne vais pas à cette ancienne prison converti en internat –très acceuillant, comme vous pouvez l’imaginer…- mais dans une des plus illustres écoles du monde.
Et je ne suis plus dans ce village paumé de Bretagne. A la limite, je ne suis même plus en France. Pour la première fois de ma vie, j’ai pris le bateau –pour une longue distance- et j’ai traversé la Manche pour venir en Angleterre. A Londres, plus exactement. Moi qui n’est jamais eu l’occasion de sortir de mon minuscule hameaux de maisons que certains osent appeler village, je suis complétement perdu par la taille des choses. Tout est grand tout est pressé, tout est…Enfin, c’est Londres quoi…Même si les gens ne vous adressent pas un seul petit regard, même s’il pleut, même si je me sens perdue…J’aime Londres…
Et je n’arrive toujours pas à croire que je vais bientôt être dans le train –privé- qui m’emmenera vers mon futur…Enfin, à condition que je trouve le train…
-Isil ! Où est la voie 9 ¾ ???
Je lançe un regard désespéré à ma mère, qui s’excite à ma place à mes côtés au beau milieu de la gare de King Cross. Etrange créature, je vous l’accorde. Du haut de ses 30 ans à peine, elle passe pour une jeunette, à cause de ses boucles blondes or, qui lui fait plus ressembler à une distinguée scandinave qu’à une mère de famille bretonne, ses grands –trop grands- yeux bleus –trop bleus- et ses joues ridiculement roses. Même les anglais se retournent sur son passage. Touchez avec les yeux ! Non, je ne suis pas jalouse, je n’aimerais pas lui ressembler, je suis très bien comme je suis. Mais c’est génant d’avoir une mère qu’on prend pour ma grande sœur. Comment voulez vous que je sois équilibrée avec une mère « poupée barbie » ?
-Comment veux tu que je sache, maman ?je demande, épuisée, en français. C’est également la première fois que je viens ici…
-Mais il n’y a pas de Voie 9 ¾ pour le Poudlard Express ! Qu’allons nous faire ? Qu’allons nous faire ?
Je m’arréte à côté de la Voie 9, lasse de pousser mon énorme chariot. Cet abruti est composé d’une malle lourde, d’un sac en bandoulière ayant connu des jours meilleurs et d’une cage où huhule un hibou Grand Duc qui commence à s’exciter. Comme je le comprends…
Je l’ai baptisé « Gil Galad ». Cadeau d’anniversaire. On l’a acheté il y a quelques jours sur le Chemin de Traverse.
Un endroit que seul les Sorciers peuvent pénétrer. Et me retrouver dans la peau de l’un d’eux me fait peur, tout en m’emplissant de joie.
Je me sens comme une jeune et nouvelle âme dans ce monde étrange. Un monde dont j’ignore tout. Un monde où je vais devoir faire mes preuves, je le sais. Mais je sens que je vais avoir du mal ! Déjà, rien que pour choisir sa baguette magique. Je crois que j’en ai testée une bonne centaine ! Si ce n’est plus… Mr Ollivanders était désespéré et de mauvaise humeur, jusqu’à temps qu’il me mette une baguette un peu plus petite entre les mains et me demande de concentrer ma magie non dans la baguette mais dans tout le corps. Et là, ça a marché.
-Maman…Tu es sûre qu’il n’y a rien d’autres de précisé dans la lettre ?
Question évidemment inutile, étant donné que je connais la lettre par cœur, depuis que je l’ai reçue, je l’ai lue, et relue. Léchée, presque. Hem…Je pourrais la réciter…
« Collège Poudlard, école de sorcellerie.
Directeur : Albus Dumbledore (Commandeur du Grand-Ordre de Merlin, Doctorès Sorcellerie, Enchanteur en chef, Manitou suprême de la confédération internationake des Mages et sorciers.)
Chère Miss Amory,
Nous avons le plaisir de vous informer que vous bénéficiez d’ores et déjà d’une inscription au collège Poudlard.
Vous trouverez ce-joint la liste des ouvrages et équipements nécessaires au bon déroulement de votre scolarité.
La rentrée étant fixée au 1er Septembre, nous attendons votre hibou le 31 juillet au plus tard.
Le rendez vous pour prendre le Poudlard Express qui vous emmenera à l’école se trouve sur la voie 9 ¾ de King Cross, à Londres.
Veuillez croire, chère Miss Amory, en l’expression de nos sentiments distingués.
Minerva McGonagall
Directrice-Adjointe »
Rien d’autre. Quand je l’ai reçue, bon, okay, déjà, je n’y ai pas cru, j’ai pensé à une blague de chais pas trop qui mais bon…Quand je me suis rendu à l’évidence, que j’étais sorcière, ce qui expliquait beaucoup de chose potentiellement bizarre qui ce sont passé dans mon enfance, j’ai été si…excitée, joyeuse. J’ai sauté partout –nan, vraiment. Demandez aux personnes de mon village, ils m’ont vu débouler sur la place en gueulant « Ouaiiiiiis »-, je n’y croyais pas tellement c’était BEAU.
Sorcière. Et à Poudlard. Mais le moment est sûrement mal choisi pour me refaire un film à la « Merlin, j’ai trop de chance, merlin, j’ai trop hâte, merlin… ». C’est un de mes défauts, je pars souvent dans mes pensées en oubliant le reste. C’est pour ça que j’ai toujours été une buse à l’école –et, acessoirement parlant, parce que j’avais une bande de mioches à m’occuper le soir quand je rentrais…Sisi, je vous aime, mes frères et sœurs !-. Je pars dans un sujet, j’y pense une heure en oublaint que je suis en cours, par exemple… mais je promet de me concentrer à Poudlard. Bref…J’en reparlerais quand je ne serais pas entrain d’être censée complétement paniquée parce que le train part dans dix minutes et que je n’ai pas trouvé le quai.
Calme…Ouvrir les chakras.
-Maman ? ON FAIT QUOI ?
-Qu’est ce que j’en sais, moi ? Je ne suis pas sorcière, tu es la première de la famille !! Comment allons nous faire, oh seigneur…
Je soupire, m’adossant au chariot, manquant de tomber quand il commence à rouler, sous mon poids.
-Abruti…
-Tu cherches un moyen d’entrer dans la Voie 9 ¾ ?
Je me retourne vers le jeune homme qui vient de me dire ça. Hum. Bon, garçon. Il doit avoir mon âge. Très mignon, si on va par là. De grands yeux noisettes, plus dorés qu’autre chose, en faites… Des cheveux châtains très clairs épaix, doux, qui lui tombait dans la nuque. J’aime beaucoup ses pomettes hautes et son air doux et protecteur.
-Oui. Tu sais comment faire ?
Waoh, v’là la phrase. Du grand art, de la conversation à gogo…J’ai honte.
-oui. Mon père est déjà à l’intérieur. Il te suffit de courir entre vers le mur entre les quais 9 et 10 –il me montre un mur de brique rouge-. Tu ne t’arrètes pas, et ça marchera.
-Et…
-Oui ?
-Je vais pas me le prendre en pleine face et me péter littéralement la gueule ?je demande, avec des yeux innocents.
Il réprime un éclat de rire, et me répond :
-Normalement non. Mais on peut passer ensemble si tu veux. Euh, par contre, les moldus ne peuvent pas entrer donc, je ne sais pas si…
-Oh, mon Isil !Je vais devoir te dire aurevoir maintenant.
Merci, merlin ! Vous me soutenez encore…
-Quel dommage, maman. Allez, gros bisous.
-Isil, enfin ! On ne va pas se revoir avant Noël.
-Si je reviens à Noël.
Elle garde un grand sourire mais le ton de sa voix ferait partir en courant un loup-garou.
-Tu viendras à Noël.
-Hem…Bien sûr, maman !
Elle me prend dans ses bras, m’étouffe quelques minutes –mais je suis habituée à retenir ma respiration lors de ce genre d’embrassade…- et me laisse enfin partir.
-Aurevoir, maman.
-Aurevoir, ma chérie. Deviens une bonne petite sorcière.
-Compte sur moi. Je vais tous les niquer !
-ISIL ! TON LANGUAGE !
Je rigole en rejoignant le garçon qui prend le contrôle de mon chariot.
-On y va ?
-Je te suis…
Eurk…Je commence à courir, le mur se rapproche dangereusement, je vais mourir.
Plus que deux mètres…La mort se fera avec ou sans souffrance ? A qui vais-je léguer ma collection de plumes d’oiseaux ?Claëlle ou Maëlle ?
Okay, je vais VRAIMENT morte…Ah, non, tiens. Nous avons vraiment traversé le mur. Incroyable. J’adore la magie.
-Je pensais qu’on allait mourir, je sourit au garçon, qui me rend le chariot.
Il rigole un peu, et lançe un regard à une grosse horloge. Je regarde également. Plus que trois minutes.
-Je vais dire aurevoir à mes parents. A plus tard…
-Attends !Tu t’apelles comment ?
Bah oui, quoi, que je connaisse le nom de mon sauveur.
-Remus. Remus Lupin.
-Okay, moi, c’est Isil Amory.
Il me sourit et court vers ses parents. –enfin, je suppose que ce sont ces parents. Je pense qu’il ne va pas embrasser des inconnus…-. Quand à moi, je me débrouille tant bien que mal pour essayer de traîner mon chariot près d’une entrée dans la locomotive rouge et sifflante. « Poudlard Express, me voilà ». A la conquête de la première marche, allez, courage Isil ! Je met mon sac en bandoulière, attrape la cage de Gil-Galad et essaye de soulever la malle par l’autre. Trop lourd. La malle se pête la gueule.
-Et merde de putain de bordel de…
-Française ?
Quel sens de la déduction.
-Oui.
Je lève les yeux vers un autre garçon de mon âge –où peut être plus âgé, il est vraiment grand-, aux longs cheveux bruns chauds, lui tombant dans le dos, attaché par une lanière de cuir. Il a les yeux gris perle, très rieur, et des traits saillants, très agréable à regarder. N’y a-t-il que des bombes à Poudlard ? Miam.
-Tu veux peut être de l’aide ?Surtout que le train démarre dans…une minute, finit-il avec un grand sourire.
-Ce serait pas de refus.
-Mais je ne sais pas si je suis disposé à t’aider.
Je lui lançe un regard glacial, indigné, qui le fait exploser de rire.
-Je rigole. Je prends ta malle, suis moi.
Il saisit par deux mains mon énorme valise, monte dans le train sans un regard en arrière, et commence à marcher dans le couloir. Je regarde une dernière fois le quai 9 ¾, puis le suis,Gil-Galad dans les mains.
-Tu veux un compartiment seule, ou déjà occupé ?
-Le premier que tu trouves où il n’y a pas trop de monde.
-Celui là, alors…
Il entre dans un compartiment vide. Le train commence à s’ébranler, et nous tournons tout les deux la tête vers le quai. Aucun de nous à l’air de regretter de voir s’éloigner ses parents.
Le garçon aux longs cheveux bruns pose ma malle sous les sièges, je lui passe ma cage pour qu’il la coince au dessus de la banquette, puis il commence à sortir du compartiment après que j’ai gromellé un « merci » alors que j’essayais de calmer Gil Galad.
Il se retourne, s’appuie contre la porte et me demande :
-Tu t’apelles comment ?
-Isil Amory, je réponds machinalement, avant de relever la tête et de lui demander à mon tour :
-Toi, c’est quoi ?
-Sirius…Sirius Black.
-Sirius Black…
-Ouaip, dit-il dans un grand sourire, une des plus grande famille de sorciers, précise t-il en voyant ma mine déconfite. Pas des meilleures, mais une des plus grandes. Tu n’es pas du tout au courant de ça ?
-Je suis née-moldue, je dis.
Je fronçe les sourcils –déjà fronçés à la limite, c’est pour ça qu’on croit que je suis tout le temps en colère-.
-Tu fais partie de ces pourris qui apelle les né-moldus « sang de bourbe » ?
Sirius me regarde avec de grand yeux rond, puis explose de rire.
-HAHAHA ! Nan, nan, ne t’inquiètes pas ! Ma famille est comme ça « toujours pure », mais moi pas. J’ai aucun a priori.
-Tant mieux, je dis, lui ébouriffant les cheveux. A la bonne heure.
Surpris de ma marque d’affection, il sourit et rosit, puis s’excuse :
-j’ai laissé mes bagages dans un couloir plus loin…Faudrait pas qu’on me les embarque. Je reviens peut être tout à l’heure, Isil.
Je m’asseoit sur la banquette la plus proche de la fenêtre et regarde le paysage défiler.
Déjà deux conaissances. Remus et Sirius. Ils ont l’air plutôt sympas. Enfin, on verra bien…
Je repars dans mon village en bretagne grâce à cette chose extraordinaire qui est mon cerveau –si si, je vous jure-.
Je revois la place en grosse pierres, le boulanger sur le droite, les autres échoppes sur la gauche. En prenant un petit chemin, on sort du bourg et en marchant une dizaine de minutes, à travers des champs de blé, on trouve une chaumière, construite en pierre blanche, comme de la craie. Il y a une petite cour avec des poules et des lapins et derrière, une salle servant de toilettes-salles de bain. Galère en hiver, je vous l’accorde. Je pousse la porte, on est dans le salon, entassé d’affaire en toute sorte. D’ici on voit la cuisine où ma mère se trouve. Après le salon, il y a un petit escalier qui monte aux chambres. Sur la gauche, les chambres de Claëlle et Morghan, les jumeaux. Après, celle de Rowan et de Maëlle. Maëllis dors avec maman sur la chambre de droite. Moi, je dois monter par une échelle, et ma chambre se trouve au grenier. Avantage, je suis seule. Inconvénient…Rats, pluies, vents. Chacun son truc.
Je soupire dans mon wagon. A Poudlard, j’aurais une chambre confortable, je mangerais à ma faim. Si c’est pas magnifique, ça.
Je me perds tellement dans mes pensées que je ne me rends pas compte que la porte du wagon s’est ouvert.

Ouais…Plutôt mignone, Isil. Bon, okay, très mignone. Avec ses yeux fins couleur rubis –très étrange, cette couleur, d’ailleurs-, sa peau hâlée, ses longs cheveux bruns chaud lui tombant sur les épaules. Marrante aussi. Je pense qu’on pourrait plutôt bien s’entendre.
A voir…
Mais…Où sont mes bagages ? ARGH ! Si des Slytherins tombent dessus, ils vont me les embarquez, avec « Black » marqué sur ma malle !

KYAAAA cri du coeur de baka !! la suite please !!!!

Chapter 2 [un chapitre un peu moins long]

[Né-moldu, Né-sorcier, Sang mélé]
[AC/DC- Can I sit next to you girl ?]

http://fr.youtube.com/watch?v=X0-Dks26h8Y

-…
Hum, il faudrait que je me renseigne…Peut être qu’à Poudlard, quelqu’un pourra me conseiller sur cette musique que j’ai entendue dans le métro à Londres.
-… ?
Ca s’apellait Deep Purple, je crois…
-… ?
Mais il y avait aussi Pink Floyd…Et un truc, heu…Ca parlait de cailloux...Les Stones, je crois…
-HEY !
Je lève les yeux vers le garçon qui essayait probablement de me parler depuis longtemps si j’en déduis son expression d’exaspération totale. Je me rattrape avec un grand sourire.
-Oui ?
-Je peux m’asseoir à côté de toi, jeune fille ?
-Jeune fille, je pouffe. Heu, vas-y je t’en pris, je reprends en voyant son visage véxé.
Le garçon s’asseoit à côté de moi, et une fille s’asseoit face à lui. Je les détaille.
La fille a de grands yeux verts –c’est un truc qui m’a frappé chez elle, ils ne peuvent pas être SI verts !Waoh-, de longs cheveux roux, une peau toute rose, et un nez en trompette. Le garçon…a des cheveux noirs, plutôt graisseux, qui lui tombent sur les yeux et lui encadrent le visage. Il a le teint très blanc, presque blafard, et des yeux…Noirs ; Très noirs. Trop noirs. Avec un éclat si…mystérieux dedans. Il me fait froid dans le dos, tout en m’attirant sans explication. Nan, nan, je ne suis pas entrain de le matter comme une abrutie. Nan…
Il ne fait pas du tout attention à moi, et se retourne vers son amie, qui a les yeux rougis.
-Lily, ne t’en fais pas…Pétunia ne t’en voudra pas longtemps…Elle est ta sœur.
-Mais tu ne l’a connaît pas,Severus ! Elle –j’entends le garçon murmurer « encore heureux »- est très rancunnière. On aurait pas du lire sa lettre.
-Bah, c’est pas si grave.
-Mais c’est ma sœur !
-oui, oui…
-T’es bien fils unique, toi…
Elle tourne soudainement les yeux vers moi, comme se rendant compte qu’elle débite sa vie devant une inconnue, elle se mord la lèvre génée, et murmure :
-Désolée.
-Nan, c’est bon. Je te comprends, je continue dans un grand sourire. J’ai deux frères et trois sœurs, je sais ce que c’est de pas vouloir qu’ils vous fasse la gueule.
-Deux fr… ?s’étrangle à moitié le dénommé Severus.
-Vous êtes six ?demanda Lily, amusée. Pas trop bruyant ?
Je grimace.
-Horriblement. Ils sont tous plus petit que moi, en plus.
-Ouh, la…Je compatis, rigole t-elle. Tu t’apelles comment ?
-Isil Amory.
-Moi, c’est Lily Evans…
Gros blanc. On attend la présentation de l’ami de Lily,mais il ne pipe pas mot, visiblement ennuyé de la tournure que prend la conversation. (traduction :Je dois profondément le faire chier)
-et lui, c’est Severus Snape, soupire Lily. Il habitait dans la même ville que moi.
-Je vois…Enchanté, Severus.
-Grmph…
-Mais encore ?
-Un peu de tenue, Amory. Pour toi, ce sera Snape.
-Oh, monsieur le Maréchal nous fait une crise de zèle. Très bien, Snape.
-T’es française ?
-Oui…
-Alors pourquoi tu n’es pas à l’Académie de Magie BeauxBâtons ?
-Gné ?je dis, la tête penchée sur la côté en signe de « je ne comprends pas votre language, monsieur »
-L’école de magie française. C’est là que vont les sorciers français. Pourquoi t’y est pas ?
-Qu’est ce que j’en sais ?On m’a envoyé un papier pour Poudlard.
-J’en déduis que tu es née-moldu ?renifle t-il.
-Et j’en déduis par ton visage dégouté que tu n’es pas né-moldu !je siffle.
-Moi si ! dit Lily. Sev’ est de sang mélé.
-Super…je dis d’une voix morne.
-C’est bon, Amory, tu ne vas pas me…
Vite, vite ! Un argument de taille, svouplait ! Bon, j’opte pour une bonne vieille méthode. Tirage de langue obligé !
Il soupire et m’ignore pour parler avec Lily.
-Enfin, on y est, Lily ! En route pour Poudlard et…
La porte s’ouvre et j’ai l’impression que Severus a une envie folle de crier « Laissez moi parler à mon amie en paix ! ».
-Sirius ! je m’exclame.
Je bouscule Snape pour aller m’asseoir à côté de Sirius qui se laisse choir sur la banquette à côté de Lily. La porte se referme sur un garçon à lunette et aux cheveux ébouriffés. Il regarde fixement Lily avant de s’asseoir, lui jetant des regards en coin. Hohoho ! Déjà de l’amour dans l’air…Heu, nan, Lily lui adresse autant d’intérêt qu’à l’araignée qui s’excite contre la fenêtre.
-Y a de la place à aucun endroit, se justifie Sirius. Et j’ai failli perdre ma valise. Des Slytherin de 5eme année me l’avaient embarqué pour que j’aille dans leur compartiments.
-Pourquoi ?je demande avant de penser « Slytherin ? égné ? ».
Le garçon aux lunettes prend la parole :
-Et bien, tout simplement parce que…Oh, au faite, James Potter, précise t-il en me tendant la main que je sers avec plaisir. Oui, donc, en faite, c’est parce que Sirius fait partie des Black, comme il me l’a expliqué. Et c’est une des familles de sang pure les plus demandée chez les sorciers. Et tout le monde va à Slytherin, d’ailleurs, dans cette famille… Mais tu m’as dit que tu ne voulais pas y aller, hein, Sirius ?
-Ca va pas ? Moi, à Slytherin ? Je préfère quitter Poudlard !
James a l’air satisfait. Je me tente à demander :
-Slytherin ? Kessako ?
Sirius et James me lançent un regard étonné avant de comprendre :
-Ah oui ! Tu es née-moldu, c’est vrai !s’exclame James, Sirius me l’avait dit.
-Oh, Sirius, tu parles de moi à tes tout nouveaux amis, je me moque gentiment.
Il grogne, faisant semblant d’être vexé.
-En faites, c’est qu’à Poudlard, il y a quatres maisons, où l’on est répartie dès le premier jours. Slytherin, Ravenclaw, Hufflepuff et Gryffindor. Les Slytherin sont les plus fourbes et ceux qui s’intéressent à la Magie Noire. Les meilleurs, les plus courageux, en somme, sont les Gryffindor.
Severus a un rictus méprisant.
-Moi, je préférerais me tuer qu’aller à Gryffindor.
-Futur Mangemort, siffle James.
-N’insulte pas Sev’ !s’indigne Lily, visiblement dépassée par la tournure de la conversation.
-Les plus courageux à Gryffindor. Ca gère, j’avoue…je rigole.
-Si tu préfères les biceps à l’intellect, grogne Severus…
-Et comme tu n’as aucun des deux, tu fais comment ?demande avec un air innocent Sirius, rejettant une mèche brillante de ses cheveux en arrière avec un geste élégant que personne ici ne doute que Severus ne sache jamais un jour le faire.
Severus blémit, et se lève, comme près à la bagarre.
Beuh, moi, je le trouve sympa, même s’il est antipatique. Il va me hair à coup sûr.
Lily le prend par le bras et le traine vers la porte :
-Viens, Sev’, on y va.
-Ouuuuh ! rigolent Sirius et James.
Elle leur lançe un regard courroucé et m’adresse un petit signe :
-A plus, Isil.
-A plus, Lily. Toi aussi, Snape.
-Groumph.
-Mais encore ?
Severus part prestement dans le couloir, vexé et fulminant de rage. Lily le suit sans un regard en arrière. Bon… Sans commentaire…
-Dis, Dis, Isil !me lançe Sirius. Tu as quoi comme baguette, toi ?
-Moi ? Ha ! Une Idho !
-Gné ?
-Idho …Ca veut dire qu’elle a été faite d’If…Avec une plume de phoenix très colérique, y parait. Très souple lors des duels et de l’attaque. 28.8 cm.
-Quand Ollivander me la donnait, j’ai du prononcer une formule pour que ça marche. Ma mère était si fière. « Ta premiere formule »couina James dans une voix aigue.
-Moi, j’ai rien eu besoin de dire. Le vase devant moi s’est elevé en l’air sans raison.
Les deux garçons me lançent un regard étonné. Me prenez pas pour une triso surtout.
-Ollivander a galéré pour m’en trouver une…Soudain, il s’est souvenu d’un truc, a sorti une boîte plus que poussièreuse avec une baguette assez petite et me l’a collé. Et ça a marché…
-Pourquoi elle était poussièreuse ?
-Chais pas. Et il y a un petit dessin d’un ancien proprio dessus.
-Mais…
James semble sceptique.
-Ollivander ne revend jamais les baguettes déjà utilisée…
-Bah…Moi, sur la boîte, y avait marqué…
Merde, me souvient plus…Je prend mon sac, choppe la boîte et lis :
-« Falcus Shadydown ».
Bon, okay, vous êtes surpris…Je vois pas pourquoi ?
-T’es…une magister ? me souffle James.
-Gné, une quoi ?je demande.
-Nan…rien…Montre moi ta baguette, s’il te plait !
Je lui tend la baguette. L’if a une teinte entre le noir d’acajou et le rouge d’un hêtre. Elle est lisse, à part un petit dessin gravé. Un petit chacal. Je crois qu’il a essayé de représenter Anubis. Le dieu de la Mort dans la mythologie egyptienne. James et Sirius observent l’objet bouche bée, puis me la rendre, en me regardant avec respect. Je range la baguette dans ma poche.
Mouais…Me cachez pas des choses, les gars ! Mais j’ai pas la tête à répliquer… Je me laisse aller, bercer par le tchou tchou du train. Et je m’assoupis…Pour faire un rêve où deux yeux d’un noir luisant me fixait fiévresement.

Isil Amory. Sang de Bourbe. Beaucoup moins douce et adorable que Lily en somme…Mais pourtant…Elle est si…Si…
Oh ! Lily me regarde avec un air goguenard.
« Elle t’a tapé dans l’œil, Isil, hein ? »
Je grogne et m’indigne. Pour de faux.
Elle est … Elle est…
Indescriptible.


Woilà, Woila...C'est Ze suite... Les paroles italiques, c'est qu'Isil cause en Français ou que c'est quelqu'un d'autre qui pense...

SUITEE !!! *cri du coeur de baka* >< oneigai !!